Le taux de vacance dans les campings flirte allègrement avec 20 %, sans jamais attendre le coup de chaud de la haute saison. Contrairement aux idées reçues, les équipes sont appelées à se renforcer toute l’année. Ici, la recherche de nouveaux collaborateurs ne se limite pas à quelques mois d’été, elle s’étire sur l’ensemble des saisons.Chaque mois, de nouveaux postes en CDI s’invitent côté offres, couvrant des missions très variées : gestion de site, maintenance, animation d’équipe, restauration… Les établissements évoluent à grande vitesse, multipliant les activités et les services, ce qui amplifie la diversité des profils recherchés. Résultat : le secteur dégage une énergie de recrutement bien plus vive que beaucoup d’autres secteurs du tourisme.
Pourquoi l’hôtellerie de plein air attire tant de nouveaux profils
L’hôtellerie de plein air s’impose dans le paysage français : près de 8 000 campings, du littoral au Massif central, accueillent chaque année des vacanciers friands de bonne humeur et de retour à la nature. Cette vigueur ne s’arrête pas à septembre. Les embauches continuent en dehors de l’été, à Marseille, Lyon, Clermont ou dans les petits villages qui vivent au rythme du tourisme toute l’année.
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Horaires ajustables, environnement inspirant, polyvalence des tâches : c’est ce cocktail qui séduit tout autant étudiants, personnes en reconversion et mordus du voyage. Au sein des équipes, on retrouve des profils venus tenter leur chance sur une saison, mais aussi d’autres qui choisissent la stabilité et construisent leur avenir dans des campings ouverts 365 jours par an. Ici, la routine laisse vite place à la surprise et aux rebondissements quotidiens.
Pour ceux qui visent une trajectoire solide dans le secteur, la formation receptionniste est largement plébiscitée. Les employeurs misent sur des professionnels prêts à agir rapidement, à gérer un accueil exigeant, à apporter des solutions dans l’urgence, à trouver les bons mots avec des familles venues des quatre coins d’Europe. Chaque camping cultive son identité, mais tous visent la même étoile : recruter des personnes fiables, autonomes, déterminées à s’investir dans une aventure qui monte en puissance d’année en année.
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Quels postes se dessinent dans les campings et villages vacances ?
Dans l’univers de l’hôtellerie de plein air, la polyvalence n’est pas une promesse publicitaire, c’est une réalité. Les métiers se répartissent entre actions de terrain et mission de coordination, avec un point commun : la réactivité. Impossible de passer à côté de la réception : ce poste clé orchestre arrivées, départs, réservations et résout les grains de sable. Réceptionniste en hôtellerie, vous jonglez entre l’accueil, les renseignements, l’organisation et la gestion des imprévus ; le tout avec sang-froid et, souvent, compétences linguistiques.
À côté, les agents d’entretien veillent à la salubrité et au confort des hébergements. Leur efficacité fait toute la différence pour garantir le souvenir positif des séjours. Les animateurs, eux, rythment la vie du camping : ils créent, organisent, fédèrent autour d’activités, s’adaptant à des publics très mélangés.
Dès que la structure grossit, un responsable d’établissement touristique prend le relai, arbitre entre gestion budgétaire, management d’équipe, relation avec les prestataires locaux, avec toujours l’idée d’anticiper et d’ajuster.
Pour donner un aperçu concret de ce qu’il est possible de faire, voici les rôles les plus courants et ce qu’ils recouvrent :
- Réceptionniste en hôtellerie : accueil des vacanciers, check-in/out et organisation
- Agent d’entretien : propreté, petite maintenance, sécurité
- Responsable d’établissement : management global, gestion financière, suivi des équipes
- Animateur : conception et animation d’activités, dynamisation du séjour
Les besoins varient suivant la saison, la taille du site ou sa localisation. CDD, CDI, mission saisonnière ou embauche annuelle : chacun peut saisir sa chance si l’envie de s’intégrer à une équipe et d’embellir le séjour de milliers de touristes l’anime. Ici, le facteur humain demeure le cœur battant de chaque nouvelle saison.
Se lancer ou se reconvertir : pistes concrètes pour intégrer un secteur actif toute l’année
Dans ce domaine, les parcours atypiques sont des forces. L’accès commence souvent par une formation adaptée, et il existe plusieurs chemins : BTS tourisme, titre professionnel, alternance ou contrat de professionnalisation. Ces dispositifs offrent la possibilité de se former concrètement à l’accueil, à l’animation ou à la gestion sur le terrain.
La formation à distance attire un public croissant, en particulier grâce au financement du CPF. Ce secteur valorise l’adaptabilité, l’esprit d’équipe, la gestion des situations inattendues. Souvent, avoir déjà travaillé en restauration, commerce ou animation est un sérieux atout, mais le diplôme n’est pas systématiquement requis. Les portes restent grandes ouvertes à qui veut se réinventer et construire une trajectoire durable dans l’hôtellerie de plein air.
Voici les dispositifs principaux pour se former ou faire reconnaître ses compétences :
- Formation financée par le CPF
- Alternance ou contrat de professionnalisation pour une immersion immédiate
- Validation de l’expérience par un titre professionnel
L’offre de formation évolue pour coller à la réalité du terrain, en misant sur des profils capables d’intégrer une équipe et de se déplacer selon les opportunités. Près des grandes régions touristiques, comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur ou l’Auvergne-Rhône-Alpes, la mobilité demeure une vraie carte à jouer. Les CDI ne cessent de progresser, confirmant que le secteur refuse de s’enfermer dans l’idée de saisonnalité.
Nul besoin d’attendre l’été pour se lancer : chaque jour, une nouvelle histoire professionnelle s’écrit au cœur des campings, portée par celles et ceux qui choisissent de ne jamais tourner en rond.
